[Transition écologique des entreprises] L’ADEME souhaite évaluer de façon globale l’impact environnemental des différents dispositifs qu’elle finance pour les entreprises.
Elle a besoin d’en connaître la faisabilité, c’est-à-dire de pouvoir mettre en œuvre une méthode pertinente, opérationnelle et, autant que possible, quantitative. Pour cela, des incertitudes multiples doivent être appréhendées sur la disponibilité et l’exploitabilité de données de suivi des projets, les données techniques et environnementales mobilisables, ou encore les hypothèses de calcul (périmètres géographiques et temporels, scenarios de référence…).
Au travers de cette évaluation, l’ADEME a la volonté d’aller plus loin que les effets directs pour les entreprises bénéficiaires, dans une logique scope 3 (ou cycle de vie), et de ne pas se limiter à la mesure de l’impact carbone : quels effets ou risques de transfert d’impact sur les ressources naturelles, la pollution de l’air, etc.
Cette mission a été confiée à EDATER et ECO2, grâce à une approche reposant sur les principes clés des méthodes QuantiGES ou encore Empreinte projet, mais qui puisse être applicable à l’échelle d’un dispositif et non de projets individuels. Le travail permet, par ailleurs, de souligner l’enjeu d’harmonisation des méthodes d’évaluation d’impact et celle de l’attribution des effets aux politiques publiques.